Le plaisir d’écrire
avec le poète Eugène KANDOLO.
Présentation-échanges
autour de son recueil des poèmes «Florilège
en fond noir, SOLFEGE D’ESPOIR, »
publié aux éditions K-possible.
Eugène KANDOLO en plein exposé de son ouvrage |
C’était dans la
bibliothèque du centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa ce samedi 17 septembre
2016 de 10h à 13h, en compagnie de Richard ALI qu’Eugène KANDOLO nous a parlé
de son livre.
Croire en son rêve et oser son rêve, voilà en substance
la quintessence du message du poète. « Comme un œuf fini par éclore en sa
saison. L’hiver cède au printemps et consacre notre raison. Le rêve est un
fardeau, mais croire en son étoile est un don, un pouvoir ».
Un poète
autodidacte, licencié en journalisme politique extérieure et détenteur des
plusieurs sacres en communication et marketing, Eugène KANDOLO est un conférencier
électrique.
Penseur libre à
forte opinion, l’auteur est un analyste politique avisé et avant-gardiste à un
parcours atypique. Il est partagé entre vocation évangélique, son dévouement
pour le leadership de la jeunesse à laquelle il parle sans cesse et pour
laquelle il ne lasse de se battre pour baliser l’avenir.
« Florilège en fond noir, SOLFEGE D’ESPOIR » tel est le
titre du livre. Florilège en fond noir traduit le contexte dans lequel nous vivons. Celui d’un pays riches en ressources naturelles et humaines mais dont les inégalités,
la mauvaise foi, la corruption et la misère l’empêchent de se développer.
SOLFEGE D’ESPOIR c’est pour lancer un message d’espoir, pour que quelque soit
ce contexte du fond noir, qu’on ne cesse de rêver et espérer en un avenir
meilleur.
Le SOLFEGE D’ESPOIR est donc subdivisé
en quatre chapitres : le premier chapitre intitulé « Le vocabulaire
de l’âme », le deuxième « Les multicolores, le troisième « Les germes
du Kpossible » et le quatrième et dernier chapitre s’intitule « Solfège
d’espoir ».
En parcourant le recueil,
on y trouve des poèmes pleins d’émotions et captivants tels que : « Virus
du poète », « Octave d’un rêve caressé », « Le rêve est un
fardeau », « Exode », « Pauvre locataire » et « Quand
j’aurais fini d’écrire » où le poète nous raconte en poésie sa vie et son espoir
pour un Congo meilleur tout en nous redonnant le gout de la lecture.
Eugène KANDOLO en train de répondre aux questions de Richard ALI |
D’où tire t-il son inspiration et quel est le bon
moment pour être inspiré?
Eugène nous dit bizarrement
que ce sont plus dans les circonstances des tristesses que le poète s’inspire
et il n’y pas des meilleurs moments pour avoir l’inspiration. On peut avoir l’inspiration
pendant qu’on est au volant, sous la douche, au lit, au bureau, etc. …
Vivre sans rêve, c’est mourir.
Je vous laisse découvrir le poète à travers ce poème intitulé :« J’ai cru, j’ai vu »
J’ai cru, j’ai vu
L’espoir longtemps
envolé, revenir
J’ai cru, j’ai vu
L’amour en pleine
foret de haine
J’ai cru, j’ai vu
Au passé amputé. Le
présent récolter son oreille
J’ai cru, j’ai vu
Au futur aveugle,
le présent prêter ses yeux
J’ai cru, j’ai vu
Bâtir ensemble,
Femmes et hommes sans peine
J’ai cru, j’ai vu
La rime sincère de
l’Occident et l’Afrique s’écrire
J’ai cru, j’ai vu
En vareuse de ETO’O
un supporter blanc tout joyeux
J’ai cru, j’ai vu
Enfin des
dictateurs abandonner leur fauteuils
J’ai cru, j’ai vu
Et j’ai vu que la
vie est meilleure quand on y croit!!
Eugène KANDOLO
Au-delà
de ce que les gens pensent que tu es ou tu sais
Au-delà
de ce que tu veux que l’on ait l’impression que tu sais
Donne-toi
une raison de ne pas capituler ou se résigner demain
C’est
la sincérité des actes posés qui fonde un paisible lendemain
Eugène KANDOLO
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