Je regarde le ciel
Je ne me vois plus sur terre
Je me vois faire un voyage,
Seul, et sans bagage.
D’ici-haut,
Je contemple ce beau paysage
Que seule la nature peut offrir
Et que seul l’humain sait démolir
Au-delà des nuages. ☁
D’ici-haut,
Je m’autorise de virages
Que je ne pouvais
Ici-bas.
Ô !
Comme elle est belle la terre sous ce
soleil !
Comme elle est belle cette sphère
sans couleur !
D’ici-haut,
La terre est ronde, sans race ni rage
On ne peut pas y barioler des mauvais
présages
Que des mages et sages nous peignent
en image.
D’ici-haut,
Séparé des années lumières
Pourtant, je ne me sens pas en
étranger
Aucun bourreau à t’étrangler.
Il n’y a pas de caste ni de cage
Tout comme il n’y a pas de case ni d’âge.
On ne parle pas d’égalité
Personne ne se sent opprimée,
Personne se plein d’être comprimée
Et chercher contre qui lutter.
C’est d’ici haut que je chante
Pour une fois, le chant de mon cœur
Avec ardeur et sans peur
Loin des moqueurs.
Quand je m’entends fredonner
En sursaut, je cesse de raisonner
Pour mieux songer
Car il était non seulement l’heure du
réveil
Mais également de l’éveil.
Au-dela des nuages, poème de Fady-Ambroise Dibaya W.
Plume d'Adam, recueil à paraître
©Fady-Ambroise
J’ai aimé!
RépondreSupprimerMerci Sandrine!
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